- Jean-Paul Deneuville, président-délégué général de l’AFT
- Photo ED
A partir d’une enquête présentée le 10 octobre à Paris et consacrée aux causes de la surtension dans les métiers de conducteurs routiers, l’AFT propose une révision des règles d’apprentissage et de formation.
Sur 1 000 personnes sensibilisées et informées aux métiers et formations des transports et de la logistique, seules six restent en entreprise après une phase d’intégration. Tiré de l’enquête menée par l’AFT auprès de 40 000 stagiaires, ce résultat témoigne de la tension qui sévit sur le marché de l’emploi transport et logistique, des conducteurs routiers en particulier. Sur la dizaine de propositions qui accompagne l’étude, Jean-Paul Deneuville président-délégué général de l’association en souligne deux.
Réglementaire, la première consisterait « à ouvrir beaucoup plus largement aux jeunes en apprentissage de 16 à 18 ans le droit d’apprendre à conduire ».
Durée des formations
La deuxième concerne la formation considérée trop longue et viserait « à favoriser des formations à la fois courtes et qualifiantes dans l’esprit de la FIMO ». Incitant les pouvoirs publics et la profession à davantage collaborer, les autres propositions couvrent la sensibilisation, l’orientation, le recrutement, les formalités administratives et le financement.
En 2019, l’AFT prévoit de sensibiliser et d’informer 190 000 personnes aux métiers et formations transport et logistique. L’an passé, l’association a cofinancé 44 385 formations initiales à la conduite (+ 12,8 %) dont 35 000 dans le transport routier de marchandises.
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