Le logisticien a mené une étude en Belgique en coopération avec Ortec et l’Institu Flamand de Logistique (VIL) pour évaluer l’empreinte carbone de son réseau de distribution.
Kiala est donc la première entreprise à s’adresser à un éditeur de logiciels de planification de tournées avec cet objectif environnemental en tête pour chercher à réduire ses émissions de CO2. Et simuler l’empreinte CO2 si Kiala passait aux livraisons à domicile plutôt que d’en passer par des points relais. Résultat : dans 57% des cas, la collecte individuelle réalisée par le client est plus favorable que la livraison à domicile.
Mais il y a collecte et collecte. Dans le premier cas, le client récupère son colis dans un trajet usuel, type domicile-travail. Le deuxième mode de collecte implique un mode de déplacement écologique pour récupérer le colis. La troisième option nécessite un trajet motorisé spécifique jusqu’au relais-colis, ce qui est la solution la moins favorable. Dans le premier cas, « le taux moyen d’émissions de CO2 pour le réseau belge serait limité à 0,23 kg par colis », raconte Jan Maenhout, directeur de projet chez Ortec Belgique. Avec un trajet spécifique en véhicule, ce taux passe à 1,73 kg...
D’où la volonté de Kiala d’inciter ses clients à avoir une pratique écologique. Ainsi Google Maps va être substituer au peu commode code postal, jusqu’ici en vigeur. « Notre nouvel outil permet d’afficher une carte Google indiquant à la fois l’adresse du client et celle de tous les relais-colis à proximité », indique Peter Henderickx, directeur général de Kiala Benelux qui veut même aller jusqu’à créer des outils pour renseigner le client sur son empreinte carbone ! "Un système qui permettra à nos clients de calculer eux-mêmes le mode de collecte le plus favorable à l’environnement...
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