Etude : un dirigeant sur deux s’intéresse à l’automatisation

L’adoption de l’automatisation complète de l’entrepôt est encore assez minime. C’est l’analyse que fait ProGlove suite à une étude menée auprès de plus de 1 000 responsables, directeurs et cadres supérieurs des entrepôts et de la logistique aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France et dans les pays nordiques. Elle révèle qu’actuellement seuls 16,3 % d’entre eux ont introduit avec succès l’automatisation des entrepôts au cours des deux dernières années et que 36,1 % commencent tout juste à déployer une technologie. En outre 45,6 % des personnes interrogées considèrent l’automatisation comme nécessaire au cours des cinq prochaines années mais 40,6 % des répondants n’ont pas encore tenté de l’introduire, tandis que 11,8 % ont retardé des projets.

Des barrières à lever

Interrogés sur les obstacles à la mise en œuvre au sein de leur entreprise, 28,3 % des dirigeants estiment que le principal problème est le manque d’expertise en matière d’automatisation pour mener à bien les projets. 24,5 % ont constaté des difficultés d’intégration dans leur environnement d’entreposage actuel. En outre, 22 % se heurtent à une résistance interne, 21 % estiment que l’assistance et la maintenance constituent un problème insurmontable et 22 % n’ont pas le temps de former leur personnel. Enfin, 18 % affirment que l’automatisation est trop compliquée à mettre en œuvre dans l’ensemble de l’entreprise. Au total, seul un cinquième des personnes interrogées ont déclaré n’avoir aucun obstacle organisationnel à la mise en œuvre de l’automatisation.

L’alternative de la semi-automatisation

L’étude indique une préférence des entreprises pour d’autres technologies. Ainsi 47,4 % des dirigeants sont certains d’investir dans des systèmes semi-automatisés ou partiellement automatisés, 48,4 % dans l’IA et 41,9 % dans les dispositifs portables industriels. « La « CollaboMation », ou « automatisation collaborative », est une option que de nombreuses organisations envisagent. Pour certaines opérations, l’automatisation complète n’est tout simplement pas la bonne solution à court terme. Elles se concentrent plutôt sur des technologies qui s’articulent autour du travailleur humain et en augmentent les capacités », commente Stefan Lampa, PDG de ProGlove.

L’intégralité de l’étude est disponible en anglais ici