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Avec la crise de la Covid-19, les compétences supply chain sont de plus en plus plébiscitées, aussi bien dans sièges sociaux que les entrepôts, qu’ils s’agissent de grands groupes que de start-ups, rapportent Les Echos.
Qu’il s’agisse de gérer les stocks, l’approvisionnement, le transport ou encore les prévisions de vente, les métiers de la supply chain ont le vent en poupe. « De fait, l’expression « l’intendance suivra » ne tient plus. Avec la pandémie, toutes les entreprises ont pris conscience qu’une stratégie décorrélée de la mise en oeuvre ne peut pas fonctionner », explique aux Echos, Cécile Laroumanie, directrice experte en supply chain chez Bartle, cabinet de conseil en transformation.
Ces métiers sont aujourd’hui revalorisés. Si globalement le volume des candidats permet de répondre à la plupart des demandes, certains profils sont très recherchés, comme par exemple des directeurs de site logistique, des responsables transport ou encore des chefs de projet, dans les domaines de la transformation de la gestion des flux ou la coordination de la supply chain.
Jusqu’à 200 000 euros par an
Reste que la hausse des recrutements pose la question de la formation. « L’expertise sur la planification, le transport ou la gestion des stocks n’est pas suffisante », explique Cécile Laroumanie, car les candidats doivent composer aussi avec l’omnicanalité ou la dimension RSE, sans oublier la dimension relationnelle.
En tout état de cause, pour embaucher la perle rare, les entreprises sont prêtes à aligner des rémunérations allant de 75 000 à 200 000 euros par an, la rémunération d’un directeur de supply chain démarre entre 75 000 à 110 000 euros pour deux à cinq ans d’expérience et peut aller jusqu’à 200 000 euros pour cinq à quinze ans.
