Au port d’Anvers, le remorqueur carbure à l’hydrogène

L’hydrogène ne sert pas qu’à alimenter des piles à combustible mais peut aussi être mélangé à du carburant traditionnel afin de réduire les émissions de CO2. Le remorqueur Hydrotug 1 en est la parfaite illustration. Conçu par CMB.TECH, ce navire va prochainement entrer en service dans le port d’Anvers-Bruges qui souhaite atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.

L’Hydrotug 1 utilise les moteurs à moyenne vitesse BeHydro V12 à double carburant – diesel + hydrogène– avec le dernier système de post-traitement des émissions répondant aux exigences de la phase 5 du règlement de l’UE. Grâce à ces moteurs, le navire réduit de 65 % la consommation de carburant traditionnel et des émissions associées dans le cycle global du remorqueur. L’Hydrotug 1 peut stocker 415 kg d’hydrogène comprimé dans 6 réservoirs installés sur le pont et permet d’éliminer l’équivalent en CO2 de 350 voitures par an.

« L’hydrogène est l’une des clés d’une économie et d’une société ayant un impact minimal sur l’environnement. Il s’agit donc d’un carburant d’avenir. Le port d’Anvers-Bruges entend développer pleinement son potentiel et s’engage comme pionnier actif de l’économie de l’hydrogène à l’échelle européenne. L’écosystème représenté par la plateforme portuaire est un banc d’essai idéal pour cette technologie à grande échelle. En procédant ainsi, nous souhaitons être une source d’inspiration et donner l’exemple à d’autres ports », commente Jacques Vandermeiren, PDG du port d’Anvers-Bruges.